Les artisans du changement

Les artisans du changement

La jeunesse est la plus grande richesse de l’Afrique. Avec des emplois décents et de meilleures compétences, les jeunes pourraient contribuer à la transformation et au développement de son pays. Rencontrez quelques-uns des jeunes Africains qui mettent en valeur le potentiel du continent et qui, en même temps, créent des emplois.

Afrique de l’Ouest

Ndubuisi Eze

Un emploi, ce n’est pas juste une routine ennuyeuse de 9 à 5 heures derrière un bureau ! C’est aussi un moyen de poursuivre ses rêves et de s’épanouir en faisant ce que l’on aime. C’est le cas de Ndubuisi Eze, plus connu sous le nom de « The drone guy ». Ce jeune innovateur a eu l’idée d’exploiter le potentiel de l’agriculture intelligente en construisant des drones capables d’aider les agriculteurs à dépoussiérer les cultures et de fournir des informations sur les exploitations grâce à des caméras et des capteurs multispectraux.

Olivia Onyemaobi

Plus qu’un gagne-pain, l’emploi permet également aux jeunes de se donner les moyens de surmonter d’autres problèmes et défis sociaux auxquels ils sont confrontés. Le travail d’Olivia, par exemple, lui permet d’aider les jeunes victimes d’abus sexuels. Sa startup Pad Up Creations se consacre à la création de solutions menstruelles plus abordables, plus saines et plus écologiques pour les femmes et les filles au Nigeria.

Afriqiue Francophone

Marie Jeanne Diouf

L’emploi est avant tout un outil d’autonomisation qui peut sortir des communautés entières de la pauvreté. Marie Jeanne Diouf, championne ONE au Sénégal, l’a bien compris. Elle a remarqué les difficultés que rencontraient les femmes de la commune de Karang pour vendre le produit brut qu’est la noix de cajou. Avec le soutien de sa famille, Marie Jeanne a décidé d’aider les femmes de Karang à s’organiser en groupes et à mettre en place des systèmes d’exploitation et de vente de noix de cajou en s’associant à des stations multiservices et des supermarchés pour vendre leurs produits. Cela a permis aux femmes de ces communautés de s’organiser et de devenir plus autonomes en passant d’une agriculture de subsistance à une activité commerciale.

Afrique de l’Est

Wawira Njiru

Un plus grand nombre d’emplois favorise aussi l’accès à l’éducation pour les enfants. En l’absence de perspectives de carrière décentes, les jeunes n’ont pas la motivation d’aller à l’école, car cela leur semble être une perte d’argent. Ce n’est pas le cas de Wawira, qui pendant ses années à l’université, a organisé un événement sur le thème de la cuisine kényane en faisant payer 20 dollars par assiette. Les fonds ont été utilisés pour lancer Food4Education (F4E), une initiative  d’impact social qui fournit des repas nutritifs subventionnés aux enfants à l’école primaire afin de les aider à améliorer leur éducation. Aujourd’hui, elle est l’une des activistes et femmes d’affaires les plus acclamées d’Afrique de l’Est.

Afrique Australe

Theo Baloyi

Plus d’emplois = plus d’argent à investir pour créer davantage d’opportunités pour les autres. Ce n’était pas facile pour Théo Baloyi lorsqu’il a lancé son entreprise de baskets Bathu, mais il a persévéré. Aujourd’hui, son entreprise emploie plus de 200 personnes. Sa vision était de créer une marque de chaussures que les Africains pourraient fièrement revendiquer comme la leur et d’être une source d’inspiration pour d’autres. Sa réussite est notre réussite à toutes et tous, car elle offre davantage de débouchés aux jeunes.

Si davantage d’emplois sont créés, cette histoire peut être l’histoire de millions d’autres jeunes, femmes et hommes de nos communautés à travers l’Afrique.

Nous ne demandons pas la charité, juste des emplois décents !